Le paradoxe du confinement : plus de temps, plus de désœuvrement

Le confinement a offert à une vaste partie d’entre nous le cadeau du temps. Mais étions-nous prêts à recevoir ce cadeau ?

Nous avons été arrêtés subitement. Beaucoup d’entre nous sont passés de citrons pressés, le nez dans le guidon … à stoppés net, désœuvrés.

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Entre le virus et le confinement, nous avons été submergés par les informations et les émotions. Chacun tente de les digérer à sa manière. Collé à un écran. Sur les réseaux sociaux. Sur Netflix. Devant les infos. En courant remplir son caddie de PQ et de pâtes. En partageant avec ses amis des images idiotes de gens qui achètent du PQ et des pâtes. En mangeant trop. En dormant trop. Etc. Le cumul n’étant pas interdit.

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Comment reprendre pied quand notre monde s’écroule … alors même que nous ne savons pas à quoi ressembleront nos vies demain ?

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Et puis… tout ce temps. D’un coup. Sans rien avoir fait pour le mériter… C’est presque indécent. D’autant plus que l’heure est grave : des gens meurent, tandis que d’autres triment encore plus que d’ordinaire.

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Je me suis moi-même débattue avec cet épineux dilemme. Comme nombre d’entre nous, je n’ai aucune compétence utile à mettre à disposition pour aider à « gérer » cette crise.
Mais j’en suis arrivée à la conclusion que « gâcher » cette opportunité de faire tout ce que j’avais toujours rêvé de faire n’apporterait rien. Ni aux personnes qui sont malades. Ni à celles qui meurent. Ni à celles qui n’ont pas la possibilité de dire adieu à leurs proches. Ni à celles qui nous portent à bout de bras.

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Tu peux décider d’avancer.

Tu peux choisir d’utiliser ta confinement pour en faire quelque chose de constructif. Pour faire ce que tu as toujours rêvé de faire le jour où tu aurais enfin du temps.

Ou pas…
Tu es libre, évidemment 😊

L’idée, c’est de ne pas avoir de regrets une fois le confinement terminé. De ne pas vivre avec des « j’aurais dû … »

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Mais, pour bien avancer, ne fais pas l’économie du temps de digestion. Avance à ton rythme.

Ensuite, pour bien avancer, il te faut un cap. Si tu n’as pas encore eu le temps de le fixer, c’est le moment idéal pour te poser, pour prendre du recul et revenir à l’essentiel. Ton essentiel.

Avancer sans cap ne te mènera nulle part… (crois-moi, j’ai pratiqué longuement !)

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Tu me diras peut-être que tes projets sont bloqués à cause du confinement et de la distanciation sociale. Que tu ne peux plus avancer.

C’est probablement vrai. D’ailleurs, c’est le cas pour plusieurs de mes projets.

Mais il y a forcément des choses que tu peux démarrer, préparer, anticiper… pour être dans les starting-blocks quand la vie reprendra.

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Tu me diras peut-être aussi qu’on ne sait pas comment sera le monde demain. Ou l’économie. Que les règles du jeu auront probablement changé.

C’est peut-être vrai. Ou pas…

Il n’y a aucun moyen de le savoir. Mais …

Ce que tu auras fait sera-t-il totalement perdu, si jamais la donne change ? Est-ce que tu n’auras pas forcément appris quelque chose en chemin ? Est-ce que, finalement, initier un mouvement dans une direction qui compte vraiment pour toi, n’est pas le plus important ? Ou te faire suffisamment confiance pour démarrer quelque chose… et peut-être même le terminer ?

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Alors ? C’est quoi tes grands rêves ? Tes projets à court et à long terme ?
Elle ressemble à quoi TA vie douce et légère ?
Raconte-nous !

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