Lâcher-prise : ces 3 choses à ne JAMAIS lâcher !

Philo – Sujet A : Peut-on trop lâcher prise ?
Vous avez 4 heures.

Philo – Sujet B : Le cordonnier est-il forcément le plus mal chaussé ?
Là aussi, vous avez 4 heures.

Il y a un peu plus d’un mois, j’ai fait un choix.

Un peu à contrecœur, certes.

Mais un choix volontaire, réfléchi et rationnel.

Un choix parfaitement adapté à la nouvelle phase de vie qui démarrait pour moi.

Et badaboum !

Je me suis pris les pieds dans le tapis !! 😅

Pourtant, c’était (presque) prévisible !

J’ai un mantra

Il est tellement important qu’il sert de fil rouge dans l’aventure ma maison DOUCE & LÉGÈRE.

Il est présent dans les contenus du parcours, à chaque live et presque à chacun des échanges avec mes élèves, que ce soit en collectif ou en individuel.

Je le répéte, encore et encore, inlassablement.

J’ai même écrit un article complet sur le sujet pour mieux te guider !

Mais là, sous prétexte que je suis entrée dans une phase de vie différente (retour chez mon ex-employeur à temps plein, gros changements à venir côté pro et perso avec d’énooormes incertitudes, donc beaucoup de flou), je me suis dit :

« Je lâche tout (histoire d’éviter un 3ème burn-out). »

« Quand tout sera stabilisé (entre 3 mois et 1 an…), on verra (ce que je reprends, mais aussi quand et comment). »

Et j’ai lâché mon mantra…

… et, surtout, j’ai décidé de ne plus le mettre en pratique. 😱

Mais avant de te rappeler quel est ce mantra et en quoi il est essentiel pour toi et pour tes projets (et pas seulement pour ton désencombrement)… je sais ce que tu vas me dire.

D’autant plus, que, là aussi, j’ai écrit un article sur le sujet (Anxiété et lâcher-prise).

Alors quoi ?

J’ai retourné ma veste ?

Je ne prône plus le lâcher-prise ?

Malheureusement c’est plus subtil que ça.

(En tout cas, c’est ce que dit mon égo pour me rassurer d’être tombée dans le panneau. 😅)

Trop de lâcher-prise tue-t-il le lâcher prise ?

A défaut, trop de lâcher-prise peut-il rendre malade ? (Voire tuer ?)

Le lâcher-prise est essentiel.

En tant qu’addict au contrôle et que perfectionniste en voie de guérison et après un été d’expérimentation de lâcher-prise intensif, j’ai pensé qu’il était temps pour moi de monter d’un cran.

J’y suis allée à 5000%.

Jusqu’au bout !

Et j’ai TOUT lâché.

Résultat ?

Un gros rappel à l’ordre de la part de mon corps.

Parce que, comme trop souvent, mon corps sait mieux que moi ce qui est bon pour moi !

Mais que, malheureusement, il n’y a aucune ligne de communication directe entre lui et moi.

Même pas une pauvre ligne Minitel ou un simple moineau voyageur.

Donc mon corps m’a dit : « Emilie, tu déconnes complètement ! »

Ce qui s’est traduit par une immunité bien en deçà de la normale, sensible au premier virus

Ça tombe bien, entre les 3h de transports en commun quotidiennes et les open-spaces, il y avait du choix !

Et me voilà clouée au lit pendant un petit mois…

Au passage : 3 semaines d’arrêt de travail pour 1 semaine en entreprise… on fait plus glorieux comme retour au boulot !

« Va dans ta chambre et réfléchis aux conséquences de tes actes ! »

Mon corps est machiavélique, en fait ! 😈😄

Il n’empêche que j’ai réfléchi et que je crois avoir trouvé !

Avoir un cap

Il est important de parvenir à lâcher-prise sur les choses sur lesquelles on n’a aucune prise.

Tiens, j’ai fait un article là-dessus aussi, dans lequel je proposais de passer à Marc Aurèle version 2.0 !

Finalement, il existe deux manières très différentes de lâcher-prise.

Tu peux surfer sur la vague des synchronicités (du Secret, de la loi de l’attraction, appelle-ça comme tu veux).

Mais tu peux aussi te retrouver ballotée au gré des caprices du courant et du vent.

Sous prétexte de lâcher-prise, j’ai lâché le gouvernail et j’ai cessé d’avoir un cap.

Sous prétexte que cette nouvelle phase de vie comportait trop d’incertitudes, j’ai renoncé à ma vision long terme, devenue elle aussi incertaine et potentiellement inatteignable.

Je suis passée de « capitaine de mon bateau » (ou maîtresse de mon destin) à « passager clandestin » (voire victime de la situation).

Il vaut mieux avoir un cap, même très flou, que pas de cap du tout.

Mais cela ne suffit pas.

Avoir une colonne vertébrale

Même si j’avais gardé une vision long terme (nette ou floue), cela n’aurait pas suffit.

Il est nécessaire d’avoir une colonne vertébrale.

Ta colonne vertébrale ce sont toutes ces choses qui te tiennent debout dans ta vie.

Ça peut être un travail, une activité, une pratique quotidienne, un rituel (yoga, sport, méditation, chant, danse, rires…), mais aussi des gens (amis, famille, enfants…)

Depuis 4 ans, un élément essentiel de ma colonne vertébrale, c’est Plume.

Plume, c’est toi.

Plume, c’est tous les articles, mails, publications et guides que je rédige avec amour depuis 4 ans pour t’accompagner de près. 💕

Et peu importe si je n’en vis pas.

Ça donne du sens à mon quotidien. 😊

Et c’est profondément utile.

Ça me tient debout.

Tout l’intérêt d’une colonne vertébrale ! 😉

Revenons à notre mouton mantra ! 🐑

Pour avancer sur un projet, la régularité est cruciale.

Pour moi, être régulier, cela ne signifie pas « être tous les jours au top de sa motivation ».

Ni « en faire autant chaque jour ».

Pour moi, le secret de la régularité, c’est de rester dans la mouvement.

Ah ! Le fameux mantra.

Le secret pour booster ton désencombrement, aussi.

Même si ça marche pour n’importe quel projet cher à ton cœur, en réalité !

Rester dans le mouvement…

Avancer tous les jours, ne serait-ce que d’un mini pas de fourmi.

Avancer tous les jours, ne serait-ce que trois minutes.

Et, lentement, mais sûrement, quelles que soient tes variations d’humeur, d’énergie, de motivation… tu avances chaque jour dans la bonne direction.

J’ai choisi de tout lâcher pour faciliter la phase de vie étrange et incertaine dans laquelle je me trouve.

Et en lâchant tout, j’ai lâché :

  • mon cap (devenu flou et incertain),
  • ma colonne vertébrale (pour préserver mon temps et mon énergie)
  • et le mouvement (à quoi bon avancer chaque jour… quand on ne sait plus où on va ?)

Et c’est là que je me suis pris les pieds dans le tapis.

Badaboum ! 😷

Morale de l’histoire

« Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. »

C’est vrai !

J’ai retravaillé ma vision long terme et j’ai affiné mon cap.

Tant pis s’il est flou et incertain.

Il me fait vibrer et me motive.

C’est tout ce qui compte !

J’ai pris conscience qu’il était totalement absurde de vouloir mettre ma colonne vertébrale de côté.

Sinon, comment tenir debout ?

Bravo Einstein ! 🧪

Et, surtout, j’ai pris conscience, plus que jamais, de l’importance de rester dans le mouvement.

Même quand ça semble un peu absurde.

Même quand la priorité est de préserver sa santé physique et mentale, son temps, son énergie.

Bref, j’ai remis des créneaux dédiés à Plume dans mon emploi du temps.

Et je vais continuer à créer du contenu pour t’accompagner au plus près de ton désencombrement.

Ce sera probablement très irrégulier.

Peut-être même un peu décousu.

Mais je continuerai à faire ma part de colibri, de manière parfaitement imparfaite. 💖

Et toi ?

As-tu eu quelques prises de conscience en lisant cet article ?

Tu es au clair sur ton cap ?

Quels sont les éléments qui composent ta colonne vertébrale ?

Sur quoi est-il essentiel pour toi de rester dans le mouvement ?

Raconte-nous dans les commentaires !

Tu connais quelqu'un à qui cet article pourrait être utile ? Pense à partager !

1 réflexion au sujet de « Lâcher-prise : 3 erreurs »

  1. Tiens, pour compléter, un exemple intéressant que je viens de trouver dans une vidéo de David Laroche sur le sujet du lâcher-prise.
    « Si je prends un caillou, lâcher-prise n’est pas lâcher le caillou. Ça c’est lâcher tout court. Si je parle du lâcher-prise, là je suis tendu et contracté, lâcher-prise c’est je détends la pression qu’il y a. Mais je garde mon attention sur ce qui est important pour moi. »
    A savoir : avoir un cap, une bonne colonne vertébrale et rester dans le mouvement

    Répondre

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